La jeune réalisatrice tunisienne Leyla Bouzid (32 ans) a reçu, hier, le prix ‘Jeune talent Women in Motion’ décerné par la Fondation Kering.
Il lui a été décerné, en marge du 69e Festival de Cannes, avec deux autres cinéastes : la Syrienne Gaya Jiji et l’Iranienne Ida Panahandeh.
Ce prix, créé en 2015, a pour objectif de «susciter le débat et nourrir la réflexion sur la place des femmes dans l’industrie du cinéma». Il est décerné, chaque année, en marge du festival de Cannes.
Après ‘‘Zakaria’’, son premier long-métrage, réalisé en 2013 (Étalon de bronze et Prix Thomas-Sankara au Fespaco 2015), Leyla Bouzid (fille du réalisateur Nouri Bouzid) a continué à rafler les prix avec son 2e long-métrage ‘‘A peine j’ouvre les yeux’’, salué par les critiques, sélectionné dans plusieurs festivals et primé notamment à la Mostra de Venise, aux Journées cinématographiques de Carthage, au Festival international des jeunes réalisateurs de Saint-Jean-de-Luz, au Festival international du film francophone de Namur, ou encore au Festival international du film de Dubaï où il a reçu le Muhr d’Or.
Le prix ‘Jeunes Talents Women in Motion’ a également été décerné à la Syrienne Gaya Jiji (37 ans) pour son premier long-métrage ‘‘Mon tissu préféré’’, et l’Iranienne Ida Panahandeh (Prix de l’Avenir au Festival de Cannes dans la sélection de Un Certain Regard en 2015), pour ‘‘Nahid’’, son long premier métrage.
Z. A.
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