Pour financer son budget, l’Etat compte lever 2,3 milliards de dinars sur le marché intérieur, mais n’ira pas au-delà pour «contenir un effet d’éviction sur le crédit au secteur privé».
C’est ce qu’indique le Mémorandum de politiques économiques et financières (MPEF) adressé par le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, Chedly Ayari, et le ministre des Finances, Slim Chaker, à Christine Lagarde, directrice générale du Fonds monétaire international (MFI), en rapport avec l’octroi à la Tunisie d’un nouveau crédit de 2,8 milliards de dollars.
Le schéma de financement du budget prévoit également des appuis budgétaires de la Banque mondiale (US$550 millions), de la Banque africaine de développement ($US500 millions), de l’Union européenne (US$492 millions de financements et US$96 millions de dons) et une émission obligataire sur le marché international avec une garantie américaine pour un montant de 500 millions US$.
Nabil Ben Ameur
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