Le prix de vente des voitures populaires, dont la première livraison aura lieu à partir de la mi-juillet, sera légèrement revu à la hausse.
Annoncé au départ à partir de 18.000 DT, la voiture populaire coûtera un peu plus cher à cause de la baisse du dinar.
C’est ce qu’a affirmé, mardi, dans une déclaration à Kapitalis, Mehdi Mahjoub, directeur général de la société City Cars, concessionnaire de la marque automobile Kia Motors en Tunisie, et porte-parole de la Chambre syndicale des concessionnaires automobiles.
«On a dû revoir à la hausse le prix de ces voitures que nous payons en devises. Je tiens à préciser au passage que ces voitures dites populaires sont très confortables et répondent aux caractéristiques techniques, commerciales et sécuritaires des grandes marques», a-t-il précisé, tout en rappelant que la voiture populaire, qui est aujourd’hui un outil de travail pour les familles, a un privilège fiscal en droits de consommation fixé à 10 au lieu de 16% et une TVA de 12 au lieu de 18%.
Analysant l’impact de l’importation voiture sur les équilibres de la balance commerciale extérieure, Mehdi Mahjoub a précisé que ces importations représentent 1,5% des importations globales. «Ce n’est rien à côté des dépenses pour l’importation du tabac, un produit qui nuit à la santé et représente un problème de santé publique», a-t-il dit, en rappelant, dans ce contexte, que les exportations du secteur en pièces de rechange automobiles représentent aujourd’hui 41% du total de ses importations.
Le porte-parole de la Chambre syndicale des concessionnaires automobiles a indiqué qu’en vertu de son adhésion à l’Organisation mondiale du commerce (OMC), la Tunisie est tenue d’ouvrir totalement son marché de l’automobile. «Pourtant, les concessionnaires acceptent encore le régime des quotas qui leur est imposé par les autorités», a-t-il souligné.
Z. A.
Donnez votre avis