L’explosion, mardi soir, d’une voiture piégée près d’une mosquée et d’une université islamique à Thornlie, dans la banlieue de Perth, ouest de l’Australie, n’a pas fait de victimes.
Cette explosion a eu lieu au moment où la mosquée était pleine de fidèles en train de prier.
Selon Yahya Adel Ibrahim, enseignant à ladite université, il s’agirait «sans aucun doute d’un acte criminel de haine, mais ce n’est l’acte que d’une personne ou d’un groupe, pas de la communauté».
Il est à souligner qu’en Australie, qui a relevé en septembre 2014 son niveau d’alerte à la menace terroriste, 6 attentats ont été déjoués depuis le début de 2015. Et le sentiment islamophobe ne cesse de s’aggraver parmi la population de ce pays d’immigrés où 3% des 24 millions d’habitants sont de confession musulmane.
Le nombre d’Australiens partis au jihad en Syrie et en Irak a dépassé les 100, dont une trentaine de femmes, selon les chiffres des autorités australiennes.
Z. A.
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