La 31e édition du Festival international du film amateur de Kélibia (Fifak) se tiendra du 7 au 13 août dans cette station balnéaire du Cap Bon.
Par Fawz Ben Ali
Cette manifestation est organisée par la Fédération tunisienne des cinéastes amateurs (FTCA), avec le soutien du ministère de la Culture et de la Sauvegarde du patrimoine et l’Institut français de Tunisie (IFT), en collaboration avec le Centre national du cinéma et de l’image (CNCI) et la contribution de la Municipalité de Kélibia.
Le bureau fédéral de la FTCA, présidé par Ayen Jlili, également directeur du Fifak 2016, a tenu une conférence de presse le jeudi 28 juillet au ciné-théâtre Le Rio pour présenter les différents volets de la 31e édition de ce festival.
Pépinière du cinéma tunisien
Le plus ancien festival dans son genre en Afrique et dans le monde arabe, le Fifak réunit chaque année plus de 1000 personnes entre participants, professionnels et invités du secteur cinématographique.
Berceau de la majorité des cinéastes et techniciens de la scène cinématographique tunisienne, le festival a toujours été un lieu incontournable de rencontre entre jeunes cinéastes, cinéphiles et étudiants des écoles d’arts.
Cette année, le festival comprend quatre compétions : une compétition internationale (50 films dont 6 tunisiens et 44 étrangers), une compétition nationale (26 films), une compétition de scénario et une compétition de photographie.
Le jury international sera composé du réalisateur sénégalais Moussa Touré, de l’actrice gréco-tunisienne Hélène Catzaras, de la réalisatrice libanaise Jocelyne Saab, de la réalisatrice argentine Liliana Paolinelli et du photographe kosovar Ferdi Limani.
Au comité du jury national, on trouvera la réalisatrice Sonia Chamkhi, l’actrice Sabah Bouzouita, le réalisateur Ridha Tlili et l’écrivain Amine El-Ghozzi.
Le festival rendra hommage au cinéaste iranien Abbas Kiarostami, décédé il y a un mois, à travers la projection de l’un de ses premiers films, ‘‘Le pain et la rue’’, sorti en 1970.
Un deuxième hommage sera rendu au poète national Sghaïer Ouled Ahmed, décédé il y a quelques mois, à travers un spectacle intitulé ‘‘Sarab’’.
Ouverture sur d’autres formes artistiques
Parallèlement aux projections, des ateliers, des rencontres, des tables-rondes et des masters class auront lieu pour favoriser les débats et permettre aux cinéastes amateurs de confronter leurs expériences et d’enrichir leurs connaissances du 7e art.
Cette année, le Fifak ne se limite pas au cinéma mais s’ouvre sur d’autres formes artistiques dans sa programmation off, avec le spectacle musical ‘‘El-Banda’’ et le spectacle de danse ‘‘Le noir est une valeur’’, produit par El-Teatro.
La soirée d’ouverture sera marquée par la projection du film ‘‘Moon in the Skype’’, documentaire expérimental du cinéaste syrien Ghatfan Ghanoum. Le film raconte les différentes histoires des réfugiés syriens dans leur chemin vers l’Europe et met l’accent sur leur situation critique. ‘‘Moon in the Skype’’ a été récompensé par le prix du meilleur documentaire au Hollywood Film Festival.
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