Touristes algériens à leur arrivée à Tunis arborant le drapeau tunisien.
La taxe d’un montant de 30 DT imposée par la Tunisie aux étrangers qui s’apprêtent à quitter le pays a provoqué l’indignation des Algériens.
Les médias algériens ont rapporté la colère de leurs compatriotes, qui ont été surpris, depuis le début du mois courant, par la taxe touristique de 30DT (équivalent de 200D algériens), imposée par la Tunisie aux post-frontaliers de Betita, wilaya de Tébessa, Oum Tboul, wilaya d’El Tarf, et Heddada, wilaya de Souk Ahras.
Après avoir mené une campagne tambour battant pour appeler les touristes algériens à venir en grand nombre pour passer leurs vacances en Tunisie, les Tunisiens ont surpris leurs voisins en leur imposant cette taxe, se sont indignés les confrères algériens, en soulignant le fait que les Tunisiens ne payent aucune taxe pour entrer ou pour sortir de leur pays.
Il est vrai que les Tunisiens tablent, cette année, sur l’entrée de 1,5 million d’Algériens, ce qui va aider à sauver en partie leur tourisme, boudé par les Européens, leurs clients traditionnels, depuis les attaques terroristes du Bardo et de Sousse. Mais, les voisins algériens doivent être compréhensifs et accepter une taxe au montant somme toute faible et symbolique. Et pour cause: la Tunisie, qui traverse une grave crise financière, leur offre des promotions exceptionnelles dans les hôtels, augmente l’effectif des policiers pour assurer leur sécurité, sans compter les nombreuses autres dépenses destinées à leur assurer un bon séjour ou encore la gratuité des procédures douanières.
Z.A.
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