Selon le chef du gouvernement désigné, Youssef Chahed, les dettes de l’Etat tunisien ont atteint, en 2016, 56 milliards de dinars, soit 62% du PIB.
Selon M. Chahed, qui parlait, vendredi, devant l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), lors de la séance plénière exceptionnelle pour le vote de confiance au gouvernement d’union nationale, ces dettes ne dépassaient pas 25 milliards dinars et 35% du PIB, en 2010, la veille de la révolution de janvier 2011. «La situation sera encore plus difficile en 2017 si on ne fait rien pour y remédier», a-t-il averti.
Si les mesures correctives nécessaires ne seront pas mises en routes rapidement pour relancer la croissance économique et augmenter les recettes publiques, «l’Etat serait contraint de mettre en place un plan d’austérité qui impliquerait une diminution des dépenses dans les secteurs de la santé et de la sécurité Sociale, le licenciement de milliers de salariés, l’augmentation des impôts et l’arrêt des investissements dans le développement et l’infrastructure», a prévenu M. Chahed, qui a voulu mettre les Tunisiens devant leurs responsabilités.
Z. A.
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