L’absence de l’Association Maram Solidarité lors de l’inauguration, jeudi dernier, de l’école pour enfants cancéreux à l’hôpital Salah Azaiez, à Tunis, est pour le moins étonnante.
Jeudi 15 septembre, les ministres de l’Education et de la Santé, Neji Jalloul et Samira Merai, ont inauguré l’école destinée aux enfants malades à l’hôpital Salah Azaiez, à Tunis. Les responsables de l’établissement hospitalier se sont félicités de ce projet. Cependant, il s’agit d’une initiative de l’Association Maram Solidarité de lutte contre le cancer, qui a contribué à la réalisation de cette école avec la mise en place d’une salle de jeux et d’éducation.
Manel Gharbi, vice-présidente de l’association (et maman de la regretté Maram, la petite fille de 3 ans qui a combattu un type rare de cancer avant de s’éteindre, le 8 octobre 2014), a été surprise de savoir que l’association été écartée de l’inauguration de ce projet qu’elle a initié il y a un an.
«L’association a aussi embauché une enseignante l’an dernier, qui allait, chaque semaine, pendant des mois, pour diriger des activités avec les enfants et les adolescents. Une photographe tunisienne y allait aussi pour partager avec les enfants des activités de photographie», a affirmé Manel Gharbi, qui ne s’explique pas que les responsables de l’hôpital aient «omis de la convier».
Est-ce une simple omission ? L’on est tenté de croire que non, puisque, a-t-on appris, lorsque Neji Jalloul a interrogé les responsables de l’hôpital sur l’absence de l’association, on lui a répondu: «Ils ne sont pas venus», or la vice-présidente de Maram Solidarité a assuré à Kapitalis qu’aucune invitation ne lui a été envoyée.
L’hôpital Salah Azaiez a-t-il agi ainsi suite au «confit» de cet été, lorsque l’association a dénoncé le manque d’entretien du service d’oncologie pédiatrique, dont son association avait financé les travaux de rénovation? On est tenté de le penser? mais ce serait si mesquin que tout commentaire serait superflu.
Y. N.
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