Les employés de radio Kelma avec le président du syndicat des journalistes Néji Bghouri.
Le personnel de la radio Kelma a annoncé, jeudi, sa décision de suspendre son sit-in observé depuis le 10 octobre courant.
Les employés de cette radio ont cependant souligné leur détermination à faire valoir leurs droits et notamment la réparation du préjudice matériel et moral causé par le licenciement abusif dont ils ont fait l’objet.
Dans leur communiqué, les employés de cette radio privée ont appelé la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (Haica) à «garantir leur droit de travailler au sein de l’institution dans le cas où elle poursuivra ses activités, ainsi que les droits des techniciens et ouvriers qui viennent d’être licenciés ce jeudi».
Ils ont estimé, par ailleurs, que la situation actuelle de la radio Kelma reflète l’ampleur des difficultés rencontrées par le secteur de l’information, pointant du doigt l’absence de conventions sectorielles dans le domaine audiovisuel.
Les sit-inneurs ont, également, appelé les structures syndicales à agir en vue de «préserver les acquis du secteur à savoir la liberté d’expression et de la presse».
La suspension du sit-in observé depuis près de 3 semaines intervient suite à la décision prise, mercredi, par la Haica, de suspendre les procédures de règlement relatives à l’octroi d’une licence d’exploitation à radio Kelma et l’instruction donnée à l’Office national de la télédiffusion (ONT) d’interrompre ses services d’émission à cette radio.
Cette décision a été prise suite à l’incapacité dans laquelle s’est trouvée la direction de cette radio à fournir à la Haica le nom de son propriétaire réel et un état de ses sources de financement, comme l’exige le décret-loi 116 de l’année 2011 relatif à la communication audiovisuel.
I. B. (avec Tap).
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