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UPR : Le ministère de la Santé sous la coupe de Afek Tounès

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 L’UPR exprime se dit consterné et écœuré par l’instrumentalisation du ministère de la Santé par le parti Afek Tounès.  

Dans un communiqué publié lundi, l’Union populaire républicain (UPR), relève que «la conseillère particulière de la ministre de la Santé», Samira Merai, membre dirigeant  du parti Afek Tounès, «se trouve être, par pur hasard, l’épouse du directeur exécutif d’Afek Tounès», en l’occurrence Mohamed Ali Mankai.

«Madame la conseillère consacre son activité à faire la tournée des industriels pharmaceutiques accompagnée de son époux et du président du parti. Elle se transforme ainsi en agent de recrutement et de levée de fonds pour le parti de son époux. L’autorité et le pouvoir public deviennent une monnaie de change pour susciter des ralliements. Nous assistons à un morcellement de l’Etat en ministères devenus des fonds de commerce partisans et électoraux», souligne l’UPR dans son communiqué.

«Les agissements d’Afek Tounès ne nous surprennent nullement. Ce parti a une vision bien particulière de l’Etat, c’est l’Etat des copains et des coquins qui ont été généreusement récompensés par des projets de la Tunisie numérique et la scandaleuse affaire du rachat de Go-Malta», souligne encore l’UPR, en faisant allusion à l’ex-ministre des Technologies de la communication et de l’Economie numérique, Noomane Fehri, lui aussi dirigeant d’Afek Tounes.

Tout en évoquant les «pratiques sulfureuses» du président d’Afek Tounes, Yassine Brahim, quand il était à la tête du ministère du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale, l’UPR se demande «si derrière ce manège, il n’y a pas tout un montage de ristournes et de renvois d’ascenseurs pour un financement occulte de ce parti.»

Le communiqué, signé par Slimen Selmi, membre du bureau politique de l’UPR, promet d’éclairer l’opinion publique sur ces agissements, tout en ne faisant pas confiance à «l’aptitude du chef du gouvernement à protéger les valeurs républicaines et l’impartialité de l’Etat.»

I. B. 

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