Une éducatrice dans un centre pour handicapés, à l’Ariana, est accusée d’avoir torturé un enfant : elle lui brûlait les mains avec des cigarettes, pour le calmer au moment des crises !
I. M., la femme qui a fait l’alerte a préféré ne pas citer le nom du centre. Elle s’est adressée à la société civile et au Collectif de la protection des enfants pour que cet abus soit dénoncé en précisant que l’histoire remonte à 2014, et que la maman de Mohamed Ali (âgé de 11 ans, au moment des faits) avait déposé plainte, le 29 septembre 2014. L’affaire a cependant été étouffée selon elle.
«La maman de Mohamed Ali a relancé l’affaire après la condamnation, la semaine dernière, de l’éducatrice qui a brûlé l’enfant Zied, dans une maternelle à Jebel Jelloud. Elle pense que l’affaire de son fils pourrait également connaître la même issue et que l’éducatrice du centre pour handicapés pourrait être sanctionnée, elle aussi, pour ne pas récidiver», a indiqué I. M. à Kapitalis.
Les parents de Mohamed Ali comptent aussi sur la pression médiatique pour que les autorités judiciaires examinent sérieusement l’affaire.
Le certificat médical, datant de 2014, dont Kapitalis a eu copie, confirme que Mohamed Ali, un enfant souffrant de troubles psychiques, a bien été brûlé. Si depuis cet incident, l’enfant a été transféré dans un autre centre, il n’est pas moins marqué par cette agression.
Y. N.
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