La députée Samia Abbou accuse le ministre de l’Education Neji Jalloul d’être intervenu pour faire nommer son frère à la tête de la commission de l’école numérique.
Cela s’est passé, hier, lors de la plénière consacrée à l’adoption du budget du ministère de l’Education.
Vérification faite, Romdhane Jalloul, qui a intégré l’Education nationale dans les années 1980, est un ancien enseignant devenu inspecteur. Il est simple membre de ladite commission et non pas son président et y siège bénévolement.
«Mon frère travaille au ministère bien avant que je ne sois ministre. Sachez aussi que j’ai deux sœurs dans le domaine; ma cousine est inspectrice et mon épouse enseignante. Si les virer peut vous satisfaire, je le ferais», a répondu le ministre, ajoutant : «Pour mon frère qui est bénévole, si vous voulez qu’il parte de la commission, il partira. Ce n’est pas moi qui gère, c’est le président de la commission Skander Ghnia (directeur général de l’informatique et de l’administration électronique au ministère de l’éducation, Ndlr)».
La députée du Courant démocratique (Attayar) , connue pour «ses coups de gueule», souvent d’ailleurs déplacés et fondés sur des inexactitudes, a perdu une nouvelle occasion de se taire.
Les Tunisiens se souviennent de ses gaffes antérieures,notamment lorsqu’elle a qualifié le terrorisme en Tunisie de «fazzaa» (épouvantail) agitée par certaines parties et accusé Béji Caïd Essebsi d’avoir «assassiné» Chokri Belaid! La nouvelle gaffe est du Samia Abbou pur jus!
Y. N.
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