Le député Walid Jalled a indiqué que le projet de front démocratique est l’une des causes de son départ de Harakat Machrou Tounes (Mouvement Projet Tunisie-MPT).
Pour le député, le projet de front démocratique en cours de discussion entre le MPT, l’Union patriotique libre (UPL) et certains dirigeants de Nidaa Tounes est mort-né, puisque, selon lui, il s’agit d’un «front d’assujettissement et de destruction, qui ne vise pas à bâtir pour améliorer la scène politique et l’intérêt général», a-t-il confié à Kapitalis.
Il a également commenté l’appel à la démission lancé par Slim Riahi au président de la république, Béji Caïd Essebsi, en précisant que le président de l’UPL n’a pas à parler au nom du peuple tunisien. «Nous sommes en démocratie et seules les urnes peuvent décider», a-t-il ajouté.
«Finalement, l’homme pressé, ce n’est pas uniquement Mohsen Marzouk, il y en a encore au moins 4 autres, dont Slim Riahi. D’ailleurs, ce dernier représente ce qu’il y a de plus bas en politique», a encore dit Walid Jalled, ajoutant qu’il espère que les têtes pensantes du projet de front démocratique ne détruiront pas l’opposition, comme ils ont détruit Nidaa Tounes…
Y. N.
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