La plaque portant le nom de l’agent martyr Mohamed Ali Charaabi a été ôtée de la caserne de la cité El-Khadhra, à Tunis. Les syndicats sécuritaires s’interrogent sur les raisons.
Les syndicats appellent aussi les autorités concernées à remettre la plaque portant le nom de feu Charaabi à sa place, à l’entrée de la caserne de la cité El-Khadra, comme cela avait été décidé par le ministère de l’Intérieur, après la mort de cet agent, dans une attaque terroriste, en janvier 2014. Et ce avant la célébration du 6e anniversaire de la révolution du 14 janvier.
Quand la plaque avait été enlevé, il y a 7 mois, les collègues du martyr ont interrogé les autorités locales à ce propos et on leur a expliqué que des travaux allait être engagés et que la plaque serait remise à sa place après la rénovation. Or, il n’en fut rien. Les travaux ont été achevés et la plaque n’a pas été remise à sa place. Pis encore, elle a été remplacée par une autre, au nom la direction de la sécurité du district de Tunis.
La nouvelle plaque de la caserne, contestée par les collègues du martyr.
«C’est irrespectueux pour le martyr. A peine 2 ans après son assassinat, son nom disparaît de la caserne qui a été baptisée à son nom. C’est incompréhensible», déplore le syndicat dans un communiqué.
Le commissaire de police Mohamed Ali Charaabi a été tué dans la nuit du samedi à dimanche 4 janvier 2015, dans la localité d’El-Grifet (délégation d’El Fahs, à Zaghouan), par Houssem Ben Zid, le frère de ce dernier, Mohamed Ben Zid, et son cousin Mohamed Amine Ben Zid, des adeptes de l’organisation terroriste de l’Etat islamique (Daech).
Les tueurs ont été condamnés, le 30 décembre 2015, à la peine capitale.
Y. N.
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