Une étudiante a été empêchée de passer ses examens avec un niqab. Soutenue par l’Observatoire des droits et des libertés (ODL), elle dénonce une injustice.
Rihab a dénoncé, dans une vidéo diffusée par cette organisation islamiste, la décision de la Faculté de médecine dentaire de Monastir et crie à l’injustice et à la ségrégation. Car, selon l’ODL, aucune loi ne stipule que le niqab est interdit dans les établissements d’enseignement.
Ce n’est pas la première fois que ce problème se pose, les groupes salafistes utilisant le port du niqab à l’université comme une forme de provocation.
En l’absence d’un texte réglementaire, les doyens des facultés se réservent généralement le droit d’accepter ou pas le port du niqab. Certains ferment les yeux pour éviter les polémiques. D’autres pas, et c’est le cas de celui de la Faculté de médecine dentaire de Monastir, dont le règlement interdit le port du niqab lors des examens.
L’étudiante en question n’est donc pas victime d’une injustice, comme elle le prétend, car elle est censée connaître ce règlement et, surtout, le respecter.
On se rappelle encore de la crise du niqab à la faculté de Manouba, en 2012, lorsque des salafistes ont empêché le bon déroulement des examens et fait un sit-in pendant plus d’une semaine devant le bureau du doyen Habib Kazdaghli, suite à l’empêchement d’une étudiante niqabée d’entrer dans la salle des examens avec son niqab.
Y. N.
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