Habib Selmi, écrivain tunisien résidant à Paris, vient de publier un nouveau roman, « Bakara », aux éditions Dar Al-Adab, à Beyrouth.
« Bakara » (Virginité) raconte, sur 206 pages, la relation amoureuse d’un couple vivant paisiblement et discrètement des années durant dans une zone rurale perdue dans la région de Kairouan.
La révolution de janvier 2011, qui a mis fin à la dictature et délié toutes les langues, n’a pas été une bonne nouvelle pour les deux époux, qui, à la suite de rumeurs propagées dans le village, a vécu l’amertume et les aléas de l’amour interdit, jusqu’au jour où un membre de la famille a pensé à la vengeance et prémédité un plan minutieux pour commettre l’un des assassinats les plus horribles que le village ait jamais connu.
Ce roman sur l’amour et la haine dans une société engoncée dans ses interdits met en scène la révolution d’une jeunesse tournée vers la modernité et qui a du mal à se départir des traditions solidement enracinées dans la société.
Comme la plupart des précédents romans de Habib Selmi, « Bakara » évoque l’amour dans la société arabe entre tentations, tabous, interdits et transgressions.
Z. A.
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