L’avocate et militante des droits de l’homme Radhia Nasraoui a démenti avoir donné raison à l’ancien président Moncef Marzouki, qui a insulté les Tunisiens.
Depuis Genève, où elle assiste à une réunion du sous-comité des Nations unis pour la prévention contre la torture, Me Nasraoui a démenti à Kapitalis avoir soutenu Moncef Marzouki, qui a insulté les Tunisiens sur Al-Jazeera, comme cela avait été affirmé par « Assabah News » et repris par plusieurs médias.
«Le titre d’Assabah News n’a rien à voir avec mes déclarations. En cherchant le buzz médiatique, le journal a dénaturé mes propos. J’ai déclaré que les maux sociaux évoqués par Marzouki (hypocrisie, mensonge et corruption) existent en Tunisie, mais qu’il faut se garder de généraliser et de les faire endosser à tous les Tunisiens», a précisé Me Nasraoui, ajoutant que lui faire dire qu’elle confirme les propos de l’ex-président provisoire s’inscrit dans une volonté de désinformation.
La généralisation est injuste et malhonnête, estime Me Nasraoui, car, ajoute-t-elle, il y a une frange de la société qui a des valeurs et des principes et qui lutte pour les faire valoir et pour faire de la Tunisie un pays de libertés, de démocratie, de transparence et de paix.
Notre société a besoin de connaître ses défauts pour pouvoir les changer et progresser, mais cela reste, évidemment, notre cuisine interne et il ne faut pas étaler nos maux dans des médias étrangers.
Y. N.
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