Sandrine Farnocchia, conseillère municipale à Neufchâteau, est privée de son époux tunisien, Mehdi, qui s’est vu refuser à deux reprises, un visa pour la France.
C’est ce que rapportent nos collègues de « Vosges-matin », en précisant que Sandrine Farnocchia et Mehdi Bennour (34 ans) se sont rencontrés alors qu’ils étaient tous les deux en vacances dans le sud de la France, en 2014. Ils se sont unis par les liens du mariage en février 2016, à Neufchâteau, dans les Vosges.
Mehdi se trouvait déjà en France depuis 2012 avec un contrat de travail «jeune travailleur», et il a été employé comme magasinier puis comme peintre en bâtiment, mais son permis est arrivé à terme et les autorités françaises l’ont sommé de quitter le territoire.
Le 16 mars 2016, le mari tunisien a été reconduit en Tunisie. Depuis, 2 demandes de visa ont été rejetées, le consulat de France en Tunisie estimant qu’il s’agit d’un mariage blanc.
Ph. Olivier Jorba, « Vosges-matin ».
«Aujourd’hui, malgré les attestations de voisinage et les interventions des élus, le consulat français, à Tunis, bloque le dossier. Il considère que c’est un mariage blanc et refuse le retour de Mehdi», précise la même source.
Pour Sandrine Farnocchia, il s’agit d’une injustice. Elle ne s’explique pas que l’on puisse la priver de son mari et ajoute que ses deux enfants d’une autre union, âgés de 8 et 16 ans, sont également impactés de cette «impasse administrative».
Y. N.
Donnez votre avis