Aymen Derbali, le Tunisien grièvement blessé dans l’attaque terroriste, le 29 janvier 2017, au Centre islamique du Québec, a ouvert les yeux.
C’est une lueur d’espoir pour la famille et les proches d’Aymen Derbali, qui reçut 6 balles, en s’opposant à Alexandre Bissonnette, le terroriste d’extrême droite qui a ouvert le feu à l’intérieur du centre, faisant 6 morts, dont un autre Tunisien, Boubaker Thabti, et 8 blessés.
Notre collègue Taïeb Moalla, du « Journal du Québec », a pu rencontrer Mohamed Derbali, le père d’Aymen, qui lui a précisé que son fils a ouvert les yeux et esquissé un sourire, mais il est encore fatigué, après un mois de coma artificiel et plusieurs opérations ayant permis de retirer 5 des balles reçues.
«Une balle au cou pose problème et les médecins réfléchissent au meilleur moyen de l’enlever», a indiqué Mohamed, qui reste optimiste, et attend que son fils se remette sur pieds.
Originaire de Jelma, Sidi Bouzid, et père de 3 enfants, Aymen Derbali est conseiller en système d’information organisationnels au Canada où il vit avec sa famille depuis 2002.
Y. N.
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