Du haut du piton rocheux Bec de l’Aigle, aux environs de Korbous, on peut admirer le golfe de Tunis, d’in côté, et la plaine du Cap Bon de l’autre.
Par Raja Skandrani *
Comment s’y rendre
Quitter Tunis en direction de Hammam-lif pour se rendre par la suite à Soliman.
Après avoir contourné la ville de Soliman, prendre la direction de Korbous.
Au rond point et à l’indication prendre à gauche la direction Sidi Raïs, l’antique Carpis. Une belle route presque taillée dans la falaise s’élève sur quelques kilomètres jusqu’à Aïn Oktor. C’est ici que commence la randonnée.
Itinéraire pédestre
À partir de la station, traverser la route en direction du poste électrique. Le contourner et prendre à droite le chemin de berger qui escalade la montagne.
C’est ici que commence la randonnée.
Attention, il faut être très attentif et cette randonnée n’est conseillée qu’à un groupe de randonneurs chevronnés.
Le chemin conduit directement à une piste, qu’il faut suivre vers la gauche en direction de Korbous.
A partir de Korbous, le chemin de berger qui escalade la montagne.
Rester sur cette piste tout en longeant la côte sur environ 2 kilomètres, soit après une bonne demi-heure de marche.
Prendre ensuite à la bifurcation à droite et quitter la piste. Ici toute l’attention est requise pour pouvoir distinguer le piton rocheux du «Bec de l’aigle» ou «Museau du chien», qui domine la montagne.
«Bec de l’aigle» ou «Museau du chien» domine la montagne.
Descriptif des lieux
Par beau temps, la vue offre un très beau panorama : à l’est on peut admirer le golfe de Tunis avec le Cap Carthage et le village de Sidi Bou Said, à l’ouest toute la plaine du Cap bon.
Des formes qui rappellent les alvéoles d’une ruche d’abeille.
Ici on a le choix entre une belle promenade dans les bois de pins et d’eucalyptus ou une marche dans les garrigues parfumées en empruntant des sentiers de chèvres qui serpentent dans le maquis.
Le Bec de l’aigle domine la station de Korbous du haut de ses 385 mètres. C’est le vent qui l’a sculpté au fil des ans pour lui donner cette forme.
Une belle promenade dans les bois de pins et d’eucalyptus.
Sur son flanc, le vent a aussi sculpté des formes qui nous rappellent les alvéoles d’une ruche d’abeille. La légende dit que ces alvéoles abritaient des abeilles géantes.
* Editeur de ‘‘Saisons tunisiennes’’.
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