Suite à l’arrestation d’un cinéaste pour homosexualité, l’association Shams de défense des droits des homos, a rediffusé un communiqué de la STSC affirmant que l’homosexualité n’est pas une maladie.
Dans ce communiqué daté du 28 septembre 2015, la Société tunisienne de sexologie clinique (STSC) a indiqué que l’homosexualité n’est plus considérée comme une pathologie depuis le début des années 80 mais comme une orientation sexuelle involontaire. Elle a expliqué que «la Déclaration universelles des droits sexuels adoptée en 1999 par l’Association mondiale de santé sexuelle (WAS) insiste, entre autre, sur les principes de »liberté sexuelle », d’intégrité sexuelle et corporelle, d’intimité sexuelle et d’égalité sexuelle sans aucune discrimination. Ces principes sont indissociables des droits de l’homme et indispensables pour jouir d’une santé sexuelle équilibrée».
Par ailleurs, la STSC a vivement condamné le recours au test anal, qu’elle a considéré comme une atteinte à la dignité de la personne et à son intégrité. Elle précise que «cet examen ne devrait être effectué que dans un contexte de pathologie ou d’agression sexuelle», rappelant que tout médecin doit se conformer à la déontologie et respecter de la dignité humaine. Il ne doit en aucun cas utiliser ses moyens pour l’entraver.
La STSC considère l’article 230 du code pénal pénalisant les rapports homosexuels comme un texte répressif et non conforme aux législations internationales actuelles et demande sa révision en se basant sur le principe universel de l’abolition de toutes les dispositions pénalisant les rapports entre adultes consentants.
E. B. A.
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