La députée Leila Ouled Ali est revenue, jeudi 6 avril 2017, sur les raisons de sa démission du bloc parlementaire de Nidaa Tounes.
Invitée à l’émission « Midi Show » de Mosaïque FM, la députée de la circonscription de Tunis 1 a expliqué que l’ambiance au sein du parti vainqueur des législatives de 2014 n’est pas au beau fixe (c’est un euphémisme), déplorant l’absence de coordination entre les membres du bloc parlementaire Nidaa Tounes, et entre eux et la direction du parti.
Mme Ouled Ali a, par ailleurs, déclaré que la division au sein du bloc parlementaire, reflétant celle qui prévaut à l’intérieur même du parti, a été la goutte qui a fait déborder le vase, sachant que tous les efforts fournis pour réformer les méthodes de travail au sein du bloc ont été vains.
La députée a cependant indiqué qu’elle reste fidèle aux principes de ce parti, qui l’ont poussée à à y adhérer à sa fondation en 2012 par Béji Caid Essebsi, ajoutant que «Nidaa Tounes est encore le meilleur parti du pays».
Aussi Mme Ouled Ali n’écarte-t-elle pas l’idée de revenir au bloc parlementaire le jour où celui-ci se dotera de méthodes claires de travail et que le parti mettra en route, lui aussi, un projet sérieux de réforme interne.
Rappelons que Leila Ouled Ali est la 29e élue à démissionner du parti Nidaa Tounes, dont Bochra Belhaj Hmida, Khemaies Ksila, Abdelaziz Kotti, Hachemi Ben Fredj, Hassouna Nasfi, Leila Hamrouni, Olfa Soukri, Zohra Idriss, Sabrine Goubantini, Mohamed Troudi et d’autres. Beaucoup ont rejoint d’autres blocs parlementaires voire d’autres partis, certains ont préféré rester indépendants en attendant d’y voir plus clair dans la scène politique.
E. B. A.
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