Ridha Belhaj, membre du Front du salut et du progrès (FSP), a indiqué que certains responsables du Palais de Carthage tentent d’imposer leur contrôle sur les médias.
Lors d’une conférence de presse tenue aujourd’hui, mardi 11 avril 2017, à Tunis, Ridha Belhaj est revenu sur les raisons de la censure de l’émission politique « Rendez-vous », présentée par Neji Zaïri, qui devait passer dimanche dernier sur la chaîne privée Hannibal TV et dont il était l’un des invités.
L’ancien président du comité politique de Nidaa Tounes a déclaré que des pressions ont été exercées à l’encontre de la chaîne pour qu’elle ne diffuse pas l’émission, malgré les assurances en ce sens présentées par le journaliste, ajoutant que le président de la république Beji Caid Essebsi est devenu l’otage de certains dirigeants de Nidaa Tounes, qui souhaitent imposer leur contrôle sur les médias.
Suite à ces déclarations, une dispute a opposé des membre de Nidaa Tounes à M. Belhaj qu’ils ont accusé de trahison.
Saïda Garrache, conseillère à la présidence de la république chargée de la Société civile et des droits de l’homme a démenti toute ingérence du Palais de Carthage dans le travail des médias, affirmant que Ridha Belhaj, ancien chef de cabinet du président de la république, n’a pas encore digéré son départ du Palais de Carthage.
E. B. A.
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