Le parc Hedi Chaker, à Carthage Byrsa, a été ouvert, jeudi 13 avril 2017, après des travaux de réaménagement entamés en janvier dernier.
Ce parc, abandonné depuis la révolution de janvier 2011, était devenu semblable à un dépotoir. La société civile a décidé de le réhabiliter et a trouvé du soutien auprès des autorités locales, de l’Institut français et de la Cité de l’Architecture et du Patrimoine, Palais de Chaillot, à Paris.
Le projet de réhabilitation du parc a également été porté par les jeunes bénévoles de la Jeune chambre internationale (JCI) de Carthage.
L’agence Dzeta a été chargée de la décoration de ce parc de 7.600m², qui est désormais doté d’une aire de jeu, avec des toboggans et des attractions pour les petits ainsi que de terrains de jeu de ballons.
Plus de 62.000 dinars ont été déboursés pour que le parc redevienne un espace de loisir pour les enfants et les jeunes.
Le projet a une 2e phase, qui concerne le renouvellement de l’éclairage et la mise en place d’un système d’arrosage automatique, mais les portes du parc ont été ouvertes, aujourd’hui, au grand public.
Notons que ce projet entre dans le cadre du programme de Liaisons Urbaines, « Afrique et Caraïbes en créations » de l’Institut Français et qui vise à aménager les espaces publics de villes africaines.
D’autres expériences similaires ont été menées au Bénin, au Tchad et au Maroc. Un autre suivra au Sénégal, souligne à Kapitalis, Patrick Flot, directeur de l’IFT qui était entouré de notamment le délégué Slimane Golli, Secrétaire général de la municipalité de Carthage.
Y. N.
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