Le SNJT a enregistré, durant le mois de mars 2017, de nombreuses violations des droits économiques et sociaux des journalistes.
A l’occasion de la journée mondiale de la liberté de presse, le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a organisé une conférence de presse à son siège aujourd’hui, mercredi 3 mai 2017, afin de présenter son rapport annuel intitulé «La réalité de la liberté de presse en Tunisie».
Au cours de cette conférence de presse, le président du SNJT, Neji Bghouri, a fait savoir que 180 journalistes ont été renvoyés de leur travail et 480 ont connu un retard de paiement de leur salaire au cours de l’année écoulée (mai 2016 – mai 2017), ajoutant que certains médias ont désormais recours à la rupture abusive du contrat de travail.
Le président de la SNJT a, par ailleurs, indiqué que plusieurs journalistes se sont retrouvés au chômage suite à la fermeture de leurs institutions tels que la radio Kalima et le journal en langue arabe « Adhamir ».
M. Bghouri a aussi déploré les tentatives du pouvoir pour imposer son contrôle sur les médias, notamment publics, à travers les nominations de leurs responsables et les interventions dans leurs lignes éditoriales.
E. B. A.
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