Sahbi Ben Fredj a rapporté l’histoire d’un investisseur tunisien qui a trouvé d’énormes difficultés pour lancer un projet dans la région de Sbeitla (Kasserine).
Dans un post publié sur Facebook, publié vendredi 12 mai 2017, le député d’Al-Horra a fait savoir que cet investisseur, dont il n’a pas cité le nom, a lancé un projet dans le secteur de l’industrie pharmaceutique, en partenariat avec des étrangers, pour un coût de 30 millions de dinars tunisiens (MDT) et qui devrait créer 150 emplois.
Il a, cependant, dû faire face à des difficultés dans la construction de l’usine, en raisons des lenteurs causées par les la mise en place d’un nouveau compteur par la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (Steg), les interminables procédures administratives et les harcèlement incessants des habitants de la région qui demandent tous à travailler dans l’usine.
Selon le post de M. Ben Fredj, l’entrepreneur a dû accepter d’embaucher des travailleurs peu expérimentés. Résultat des courses: agressions verbales et menaces d’agression physique à son encontre de la part d’employés fainéants, qui refusent de travailler et ne respectent pas les règles.
Malgré les demandes incessantes de l’investisseur tunisien et de ses associés étrangers aux forces de sécurité à venir les protéger, celles-ci n’ont pas bougé le petit doigt. Ce qui a mis ces entrepreneurs dans l’obligation de donner un coup d’arrêt à leur projet.
Le député d’Al-Horra a déploré la non-intervention de la police, l’incapacité de l’État à faire appliquer la loi, ajoutant que la région de Sbeitla a perdu un investissement industriel majeur qui pouvait offrir, à terme, juqu’à 400 postes de travail.
E. B. A.
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