Samia Saadi, professeur universitaire, a été condamnée, aujourd’hui, lundi 15 mai 2017, à une amende de 200 dinars, pour conduite en état d’ivresse.
Ce verdict a été rendu en référé par le tribunal cantonal de Tunis, mais elle ne clôt pas cette affaire qui a défrayé la chronique au cours de la semaine dernière. Et pour cause: le Syndicat des fonctionnaires de la direction générale des unités d’intervention (SFDGUI) avait porté contre Mme Saadi pour insulte et agression contre des agents de sécurité. Sa plainte n’ayant pas été prise en considération par le juge, le syndicat a annoncé, aujourd’hui, qu’il va déposer une seconde plainte contre la concernée.
Rappelons que l’enseignante universitaire a clairement accusé la police de l’avoir agressée dans la soirée du 30 avril 2017, près de l’ambassade des États-Unis, aux Berges du Lac de Tunis et au poste de police au Lac 1, où elle a été interrogée, affirmant qu’elle a été victime d’insulte, d’agression, d’harcèlement et de vol de son téléphone portable et de sa montre par les 7 policiers qui l’ont arrêtée. Elle a ajouté avoir été obligée, ainsi qu’une amie qui l’accompagnait, à signer un procès-verbal où leurs propos étaient déformés.
En réponse à ses accusations, le syndicat de police a publié une vidéo sur les réseaux sociaux où l’on voit Mme Saadi insulter et agresser les policiers, les policiers, malgré les tentatives désespérantes de son amie pour la raisonner.
E. B. A.
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