L’agitateur islamiste aime faire parler de lui.
A l’approche du mois de ramadan, qui commence à la fin mai, l’agitateur islamiste Adel Almi annonce la chasse aux «fattaras», les musulmans qui ne jeûnent pas.
C’est à croire que le président de Zitouna, un parti fantomatique dont il est probablement l’unique membre, n’a pas grand-chose à faire, à part attendre le mois de ramadan pour s’atteler à son activité préférée : filmer, dans les cafés, les restaurants et les lieux publics, les citoyens qui n’observent pas le jeûne et publier les vidéos sur Facebook, pour… les dénoncer.
Cela fait 4 ans que cet ancien marchand de légumes devenu imam après la révolution de janvier 2011, filme les «fattaras» du ramadan, leur fait des reproches et leur rappelle leurs devoirs religieux, avant de diffuser leurs vidéos.
Depuis 2013, Adel Almi, fait parler de lui pendant ramadan, avant de retomber dans l’anonymat.
Cette année, il menace même de poursuivre en justice les personnes qui seront pris en «flagrant délit» en train de manger pendant les horaires de jeûne.
On sait que c’est du bluff, car il n’y a aucune loi qui interdit aux gens de manger, même pendant les horaires du jeûne ramadanesque.
Par ailleurs, la liberté du culte est garantie par l’article 6 de la constitution tunisienne. Même si, à chaque ramadan, il y a des agents de l’ordre qui font du zèle en harcelant les personnes surprises en train de manger dans un lieu public.
Y. N.
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