Une Tunisienne de 25 ans, originaire de Grombalia, a porté plainte contre l’un des ses compatriotes vivant en Arabie Saoudite pour viol et chantage à la sextape.
Selon la plaignante, le viol a eu lieu, en juillet 2016. Elle explique avoir rencontré, lors d’une fête de mariage, un jeune homme, coiffeur de son état vivant en Arabie Saoudite. Ce dernier a demandé à la revoir et lui a donné rendez-vous la semaine d’après. Il l’aurait emmené de force dans une maison où il aurait abusé d’elle et filmé des scènes du viol, avant de la menacer de diffuser la vidéo si elle en parlait ou si elle portait plainte.
Toujours selon la plaignante, son violeur repartit en Arabie Saoudite, quelques jours plus tard, et ayant réussi à se procurer son compte Facebook, poursuivit son harcèlement, en lui envoyant notamment des captures d’écran de la sextape.
La jeune femme a alors décidé de porter plainte, en précisant qu’un villageois peut témoigner en sa faveur car il les a vus ensemble, le soir du viol, et elle lui fit signe qu’elle était terrorisée.
Le témoin a été convoqué, lundi 19 juin 2017, par la police judiciaire, mais il a nié avoir vu la femme et son présumé violeur ensemble.
Selon son témoignage, il aurait croisé le coiffeur, le soir du viol, mais il était seul à bord de son véhicule et lui a dit qu’il était pressé. Il a ajouté que sa voisine a peut-être eu une aventure avec le coiffeur et qu’elle le regrette. «Mais si ce dernier l’a filmée et lui fait aujourd’hui du chantage, il devra être puni», a-t-il néanmoins admis.
Y. N.
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