Les propriétaires des restaurants à la rue de Marseille, à Tunis, se plaignent des délinquants qui sévissent la nuit dans cette zone.
Ces délinquants braquent les passants y compris les résidents pour leur soutirer agent et biens.
Cette rue, qui est une artère très importante au centre-ville de Tunis. C’est l’une des rues annexes de l’avenue principale Habib Bourguiba, où les touristes passent souvent surtout en cette période de l’année.
On reste tout de même stupéfaits devant une telle propagation de la délinquance au centre-ville.
La rue de Marseille, autrefois un des fiefs culturels de Tunis, n’est plus qu’une artère crasseuse au sens propre comme au figuré.
Outre les grandes quantités de restes alimentaires déversées par les restaurants et autres gargotes qui y pullulent, la rue de Marseille est devenue un véritable repaire de voyous sales et méchants qui sévissent de jour comme de nuit.
Pourtant, cette même rue était un haut lieu des cinéphiles. Seulement, et comme le souligne notre confrère Hatem Bourial à ‘‘Webdo’’, la disparition de nombreuses salles de cinéma qui faisait la notoriété de cette rue (Cinémonde et Globe, qui fut rebaptisé Al Qods pour un temps, Septième art) a encore ajouté à la laideur des lieux. Ceci dans l’indifférence coupable du ministère des Affaires culturelles.
Cette disparition des salles de cinéma n’est pas le malheureux privilège de la seule rue de Marseille. Ces dernières années ont vu la fermeture définitive et la reconversion au goût du jour du Capitole, du Ciné-Soir, du Biarritz et des Champs-Elysées, victimes de l’incurie culturelle.
Un tableau plutôt triste que cette dégringolade du centre-ville de Tunis vers le néant culturel…
Suffisant pour comprendre la propagation de la délinquance !!!
Hassen Mzoughi
Donnez votre avis