La rumeur sur un réseau étranger spécialisé dans l’enlèvement d’enfants et des adolescents à Sousse a été démentie par une source sécuritaire.
Suite à la publication d’un communiqué, aujourd’hui, par l’association «Médecins contre la dictature», alertant sur l’existence d’un réseau étranger ayant enlevé, séquestré et drogué 12 mineurs, Kapitalis a contacté une source sécuritaire auprès de la police criminelle à Sousse qui a démenti ces rumeurs infondées, en précisant qu’une enquête a récemment été ouverte sur le viol de 3 adolescentes portant un handicap mental.
«S’il y avait une affaire aussi grave, il est impossible que l’on ne le sache pas. Les parents des enfants enlevés et la société civile auraient eux aussi dénoncé et appelé à l’aide», a indiqué la même source.
Une source auprès du ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfance de l’enfance a pour sa part précisé que rien n’indique l’existence d’une bande organisée d’enlèvement d’enfants mais la protection de l’enfance suit l’affaire avec les autorités sécuritaires.
Monia Kettana, présidente de «Médecins contre la dictature», a confirmé à Kapitalis que son association a lancé l’alerte après avoir été contactée par le père de Fatma (14 ans), une ado récemment enlevée et qui lui aurait indiqué qu’elle s’était retrouvée dans un appartement à Menchia, avec 11 autres enfants et adolescents.
Selon la fillette, des étrangers se trouvaient dans cet appartement, dont une femme «portant une blouse blanche et qui droguait les enfants avec une piqûre».
Me Kettana, estime que la police ne peut pas être au courant de cette affaire, car le chef du district de police a refusé d’ouvrir une enquête à ce sujet.
Sur la base des diverses sources contactées, il y a eu enlèvement et très probablement viol de 3 adolescentes, mais on ne peut parler de bande organisée dans l’enlèvement des enfants. Et encore moins d’éléments étrangers.
Y. N.
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