Les éliminatoires africaines pour la Coupe du monde de football (Moscou 2018) reprennent entre le 31 août et le 5 septembre 2017, avec les 3e et 4e journées.
Par Hassen Mzoughi
Si l’Egypte (groupe E) et le Nigeria (groupe B) pourraient être les premières équipes du continent qualifiées à l’issue de ces deux journées, pour la phase finale du Mondial, prévue en Russie du 14 juin au 15 juillet 2018, dans les 3 autres groupes, aucune équipe n’est susceptible de se qualifier à l’issue de la 4e journée des éliminatoires. Mais certaines peuvent bien s’en rapprocher, comme la Tunisie et la République démocratique du Congo (RDC).
Tunisiens et Congolais, qui ont le même nombre de points (6) dans le groupe A, vont tenter de se départager, le vendredi 1er septembre à Radès puis le mardi 5 septembre à Kinshasa.
Une seconde chance
L’enjeu est énorme pour la Tunisie. Les deux protagonistes sont en effet les seuls candidats de leur groupe à la qualification. Et comme il y a un seul billet en jeu, il faudra d’abord gagner le bras-de-fer vendredi 1er septembre 2017, à Radès.
Tout se jouera, à notre avis, ce jour là et le mieux c’est de régler l’affaire dès cette première manche afin d’aborder la seconde avec une bonne dose de confiance et un avantage psychologique, toujours déterminant dans pareilles circonstances. Bref il faudra réussir «la session principale» comme on dit au Bac.
Après un premier test réussi face à l’Egypte, Nabil Maaloul est devant le grand examen, lui qui a été engagé pour une mission prioritaire : qualifier l’équipe de Tunisie à la phase finale de la coupe du monde.
C’est une seconde chance offerte à l’ex-adjoint de Roger Lemerre, qui a raté la qualification au mondial 2014 quand il était à la tête de la sélection. Battue par la Cap Vert à Tunis (2-0), la Tunisie a perdu tout espoir et Nabil Maaloul démissionne du poste.
Une seconde chance mais aussi une opportunité de revanche pour un joueur qui n’a disputé aucune CAN ni aucune Coupe du Monde. Cette fois la perspective est alléchante et le groupe de qualité.
Nabil Maaloul gagnera à frapper un gros coup personnel tout en qualifiant la Tunisie pour le 5e mondial de son histoire.
Les Aigles de Carthage s’entraînent dans une bonne ambiance.
3 victoires en 4 matches à Tunis
Dans la perspective de ce choc avec la RDC, la formule de jeu est dictée par l’enjeu : mettre en place une formation d’attaque pour gagner. Nabil Maaloul qui se dit adepte de l’audace offensive devrait pour une fois oublier la formule qui lui est chère, à savoir 3 pivots récupérateurs, qui ne «colle» pas avec un match où il faudrait mettre la pression sur la défense adverse.
La gagne étant la consigne, le coach est sans doute convaincu de la nécessité de mettre le paquet pour faire la différence. Le choix de la méthode c’est son devoir! On jugera sur le terrain.
Dans cette confrontation de ce vendredi 1er septembre à Radès, la Tunisie partira tout de même avec un avantage «historique» puisqu’elle n’a jamais perdu à domicile face son adversaire congolais (3 victoires et un nul).
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