Pour assurer définitivement sa qualification à la phase finale de la Coupe du monde de football 2018, la Tunisie doit remporter son match de demain à Kinshasa.
Par Hassen Mzoughi
L’équipe de Tunisie effectue, aujourd’hui, lundi 4 septembre 2017, à l’heure du match, une seconde et dernière séance d’entraînement, 24 heures avant le match retour contre la République démocratique du Congo (RDC), demain mardi 5 septembre, à partir de 18h30 HT, au stade des Martyrs de Kinshasa, situé à 20 minutes de l’hôtel où résident les joueurs et le staff technique.
Ce match décisif pour les deux équipes favorites du groupe A des éliminatoires africaines de la Coupe du monde de football Russie 2018, seul le bouquet Beinsports le retransmettra en direct sur ses deux chaînes arabe et française (Beinsports Ar 5 et Beinsports Fr 2).
Trois candidats pour un poste en attaque
Les 24 joueurs de la sélection nationale ont fait, samedi, le voyage de 6 heures pour la capitale du RDC, y compris Taha Yassine Khenissi, suspendu pour ce match retour après un second avertissement récolté vendredi dernier à Radès.
Selon Nabil Maaloul, l’entraîneur de l’équipe de Tunisie, «le grand souci à l’heure actuelle ce sont les blessures et les suspensions.»
«La suspension de Taha Yassine Khenissi va nous priver d’un atout. Il faudra donc s’attendre à des changements dans le Onze rentrant contre la RDC. Les Congolais nous ont par ailleurs posé de sérieux problèmes surtout dans le jeu aérien. D’où nécessité d’introduire quelques remaniements», a-t-il ajouté.
Nabil Maaloul n’en dit pas plus mais les changements s’imposent pour différents motifs.
L’absence de Khenissi implique la mise en place d’une organisation offensive sans véritable attaquant de pointe mais avec Naim Sliti ou Bessam Srarfi en demi avancé ou encore Yohan Touzgar en deuxième attaquant avec Fakhreddine Ben Youssef.
Option sécurité
L’entre-jeu devrait enregistrer la réincorporation de Ferjani Sassi, de retour après sa suspension au match aller, vendredi dernier à Rades. Qui ferait les frais de ce retour ?
Maaloul ne s’est pas encore prononcé à ce sujet. Est-ce qu’il n’est pas disposé à toucher à un secteur jugé comme étant la grande satisfaction contre la RDC ?
Ou alors opterait-il pour la sécurité et faire entrer le rugueux Ferjani Sassi à la place de Ghaylane Chaalali (plus porté vers l’avant) pour renforcer l’assise défensive de l’équipe? Les deux alternatives se défendent…
Des joueurs très appliqués à l’entraînement.
L’optimisme est de rigueur. Les Tunisiens, leaders de leur groupe avec 9 points devant la RDC (6), la Guinée (3) et la Libye (aucun point) ont toutes les cartes en règle afin d’effectuer un pas supplémentaire sur le chemin de la coupe du monde Russie-2018.
Le match retour à Kinshasa promet son pesant d’émotions, les Léopards vont jouer leur va-tout face à une Tunisie qui espère bien retrouver la Coupe du monde à laquelle elle n’a plus participé depuis 2006.
Ibenge : «Il faut repartir»
Outre, le résultat, le sélectionneur des Léopards, Florent Ibenge, n’a pas apprécié l’état d’esprit de ses troupes. Et il l’a dit aux médias congolais.
«La plus grande déception, c’est qu’à la mi-temps, on tire les oreilles (des joueurs, ndlr)», a déploré le technicien devant la presse. ET d’ajouter: «On était mal entré dans le match, on avait mieux terminé. A la mi-temps, j’ai insisté pour que l’on puisse commencer cette seconde mi-temps dans la même concentration qu’on avait terminé la première. On encaisse un but, semblable au premier. Mais il faut repartir, corriger pour que mardi ça n’arrive plus».
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