Abdelkrim Abidi a annoncé qu’il portera plainte contre Fatma Mseddi suite aux déclarations qu’elle a faites sur son implication dans l’envoi des jeunes dans les zones de conflits.
Dans une déclaration au journal en langue arabe « Assabah News« , aujourd’hui, mardi 5 septembre 2017, l’ancien cadre sécuritaire du ministère de l’Intérieur a indiqué qu’il entamera une procédure judiciaire pour diffamation contre la députée indépendante.
«Mme Mseddi devrait plus se concentrer sur les vrais problèmes des Tunisiens puisqu’elle les représentent à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP)», a indiqué M. Abidi, ajoutant: «Les documents qu’elle a publiés sur son compte Facebook datent de 2016. C’est le syndicat de la garde républicaine qui les avait présentés lors d’une conférence de presse. Ce syndicat a accusé plusieurs hauts cadres de la sécurité pendant le gouvernement de la « troïka » de faire partie et de diriger une police parallèle. Le ministère public a ouvert une enquête sur le sujet et a constaté que ces accusations étaient fausses».
Fatma Mseddi a indiqué dans un post sur Facebook, le 28 août dernier, que la police parallèle, dirigée par Abdelkrim Abidi, a, au cours de 2012, collaboré avec le chef de l’organisation terroriste tunisienne Ansar Charia, Seifallah Ben Hassine (alias Abou Iyadh), en fuite en Libye depuis septembre 2012, pour envoyer des jeunes dans les zones de conflits. Et c’est M. Abidi qui est accusé d’avoir dirigé cette police parallèle au service du parti islamiste Ennahdha et sous la conduite de son président Rached Ghannouchi.
E. B. A.
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