L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) souhaite qu’il n’y ait pas de quotas partisans dans le remaniement ministériel qui doit $être annoncé cette semaine.
C’est ce qu’a annoncé, Samir Cheffi, secrétaire général adjoint de la centrale syndicale, ce mardi 5 septembre 2017, sur Mosaïque FM, en rappelant que l’actuel gouvernement est dit d’union nationale et qu’il est important de nommer des ministres sur la base de leurs compétences et non des partis dont ils sont issus.
«Nous avons fait part de nos remarques à Youssef Chahed et nous espérons qu’il les prendra en considération dans la formation de son prochain gouvernement», a indiqué M. Cheffi, ajoutant que le plus important est de choisir les ministres capables de réussir dans leur mission.
Cette position est en nette contradiction avec celle de Hafedh Caid Essebsi, le directeur exécutif autoproclamé de Nidaa Tounes, qui a récemment indiqué que son parti «doit être le plus représenté dans le prochain remaniement ministériel puisqu’il a remporté les législative de 2014», tout en appelant Youssef Chahed à «arrêter de parler de technocrates ou de compétences et à former un gouvernement dirigé par des politiciens».
Elle est aussi en contradiction avec la position du parti islamiste Ennahdha, qui refuse que les ministres issus de ses rangs soient remplacés dans le prochain gouvernement alors qu’ils ont fait montre d’une grande incompétence et n’ont pas réussi à mettre en oeuvre les réformes dans leurs secteurs respectifs.
Y. N.
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