Nidaa-Ennahdha : la lune de miel peut continuer.
La loi sur la réconciliation a été adoptée, mercredi 13 septembre 2017, par l’Assemblée avec 117 voix pour, 9 contre et 1 abstention. Des députés ont aussi boycotté le vote.
Si certains se félicitent de l’adoption de la loi sur la réconciliation économique et administrative, d’autres sont amers et regrettent que l’alliance Nidaa et Ennahdha ait pu faire passer cette loi qui réhabilite les anciennes figures de la dictature face à une opposition dont la voix n’a pas été entendue.
La séance plénière a été suspendue à 2 reprises, suite aux protestations des députés de l’opposition et des centaines d’activistes ont manifesté contre le projet de loi devant le siège de l’Assemblée au Bardo. Mais ces efforts éparpillés n’ont pas porté leurs fruits : le soir même, la loi a été adoptée.
Al Bawsala a rendu public le nom des députés qui n’ont pas voté en faveur de cette loi, soit en ayant voté contre, en s’abstenant ou encore en boycottant le vote.
Les députés qui ont voté contre sont Salem Labiadh (Bloc démocratique), Taoufik Jemli, Abdelkader Ben Dhifallah (UPL), Abdelwaheb Ouerfelli (indépendant), Nadhir Ben Ammou, Leila Oueslati, Moez Belhaj Rhouma, Monia Brahim et Mohamed Ben Salem (Ennahdha).
Béchir Lazzem (Ennahdha) a, quant à lui, préféré s’abstenir.
Tous les députés du Front populaire et la plupart de ceux du Bloc démocratique ont boycotté le vote, avant de rejoindre les manifestants à l’extérieur de l’Assemblée.
Samir Dilou (Ennahdha) a également boycotté le vote.
Y. N.
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