Des Ong appellent les autorités tunisiennes et l’Onu à trouver une solution rapide aux demandeurs d’asile évacués il y a 3 mois du camp de Choucha.
«Trois mois après leur évacuation de la zone du camp de Choucha, à Medenine, leur hébergement temporaire à la Maison de Jeunes de la Marsa, dont ils risquent d’être déplacés à tout moment, et une grève de la faim entamée par 24 personnes depuis maintenant 30 jours, rien n’a encore évolué dans la situation des demandeurs d’asile», indique dans un communiqué quatre Ong, qui sont le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES), Euromed Rights, Médecins du Monde et Médecins Sans Frontières.
«Cette absence de réactivité pour trouver une solution au plus vite prouve que les autorités et les agences des Nations unis responsables n’ont jamais pris sérieusement en considération les difficultés auxquelles ces personnes étaient confrontées, ni leurs revendications», ajoutent ces activistes de la société civile, qui estiment que l’évacuation de ces demandeurs d’asile, en juin 2017, a été faite «dans la précipitation et sans préparation, au mépris des droits fondamentaux» et au risque d’aggraver encore un peu plus leur méfiance vis-à-vis des autorités.
Tout en déplorant qu’«aucun plan d’action n’a été élaboré» à cet effet, les organisations de la société civile réunies en comité de suivi, appellent une nouvelle fois l’ensemble des ministères concernés et des organisations onusiennes à «communiquer en toute transparence avec les demandeurs d’asile et la société civile concernant les mesures entreprises et à entreprendre en lien avec les situations individuelles.»
I. B.
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