Quatre membres de l’Instance vérité et dignité (IVD) ont accusé sa présidente, Sihem Bensedrine, de violer la loi et les principes de la bonne gouvernance.
Oula Ben Nejma, Ibtihel Abdellatif, Slah Eddine Rached et Ali Radhouene Ghrab, membres du bureau de l’IVD, ont, dans un communiqué publié aujourd’hui, mardi 19 septembre 2017, accusé la présidente de l’instance de leur cacher, depuis le 8 août dernier, tout ce qui se passe au sein cette institution.
Ils disent avoir souvent été surpris de voir appliquer des décisions prises unilatéralement par Mme Bensedrine ou lors de réunions dénuées de toute légalité, sans pouvoir accéder aux PV de ces réunions.
«Sihem Bensedrine essaie d’imposer ses décisions par la force ou par la menace», ont expliqué les 4 membres, ajoutant: «Nous avons demandé à maintes reprises à la présidente de l’IVD de connaître les décisions qu’elle a prises en faisant même appel à un huissier de justice, mais en vain».
Les 4 signataires de ce communiqué ont, par ailleurs, affirmé que les décisions prises, lors de réunions auxquelles n’assistent, autour de la présidente, que 4 ou 5 membres de l’IVD, sont illégales.
Ils ont aussi dénoncé le viol récurrent, par Mme Bensedrine, du règlement intérieur de l’instance et l’exclusion de certains membres de ses travaux, et appelé l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) à combler les vacances au sein de l’IVD dans les plus brefs délais, après les nombreux limogeages et démissions enregistrés en son sein.
E. B. A.
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