Lancée mardi 19 septembre 2017, la campagne contre le harcèlement dans les transports publics fait beaucoup parler d’elle.
En Tunisie, une femme sur 2 a été victime, au moins une fois, de harcèlement moral et/ou sexuel dans les transports en commun.
Ce chiffre alarmant a poussé le Centre de recherches, d’études, de documentation et d’information sur la femme (Credif) et la Société des transports de Tunis (Transtu) à lancer une campagne contre ce fléau sur tout le territoire.
Entre affichage, sensibilisation, application pour filmer et une autre pour dénoncer… tout est prêt pour faire face aux harceleurs, indiquent les organisateurs, qui ont aussi prévu une formation spécifique à l’école de la garde nationale pour que les interventions des agents se déroulent au mieux.
Les premiers bus ont été habillés, mardi, d’une affiche baptisée «#Ma_yerkebch» (Il ne monte pas), où l’on peut lire des phrases souvent utilisées par les harceleurs pour «draguer» les femmes, une manière de les dénoncer et de les isoler parmi les passagers.
Des photos du bus sont massivement partagées sur les réseaux sociaux, où jeunes et moins jeunes appellent à dénoncer le harcèlement et à protéger les femmes dans les transports publics.
Y. N.
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