Les Etoilés ont intérêt à faire preuve de réalisme.
Après la défaite, hier soir, de l’Espérance, à domicile, face à Al Ahly du Caire (1-2), l’Etoile est prévenu : un match n’est jamais gagné d’avance.
Par Hassen Mzoughi
Si l’Espérance sportive de Tunis (EST) avait réalisé, en déplacement, à Alexandrie, un précieux match nul (2-2), l’Etoile sportive de sahel (ESS), lui, part avec un plus faible avantage. Après son nul (0-0) au match-aller face aux Libyens d’Al Ahly Tripoli, l’ESS est, en effet, encore loin du but et devra faire l’essentiel au match retour des quarts de finales de la Ligue des champions, ce soir, dimanche 24 septembre 2017, au Stade olympique de Sousse: gagner pour aller affronter Al Ahly du Caire, tombeur de l’Espérance, en quart de finales.
Hubert Velud sur ses gardes
Le nul vierge au stade Borj Al Arab d’Alexandrie n’est cependant pas négligeable si l’on tenait compte des dégâts enregistrés dans les rangs étoilés lors de cette première manche : deux joueurs blessés (Iheb Msakni et Ghazi Abderrazak) et un autre expulsé (Diogo Acosta). Et pour ne rien arranger, Al Ahly de Tripoli a sérieusement compliqué la tâche des hommes d’Hubert Velud par sa combattivité et son football direct.
Aussi les Sahéliens n’ont-ils plus le choix. A Sousse, ils ont obligation de marquer des buts pour gagner. Il faudra donc y aller, sans tomber dans la précipitation ni dans le piège de la provocation des Libyens. Il faudra surtout ne pas refaire le gâchis du match aller et faire preuve de réalisme.
En l’absence de l’avant centre Diogo Acosta et du play-maker Iheb Msakni (entorse des ligaments), deux joueurs sur lesquels repose en grande partie le jeu d’attaque de l’ESS, l’occasion est propice pour voir enfin à l’œuvre les deux attaquants d’expérience Amine Chermiti et Amr Marai, jusque là «oubliés» par le coach. A moins de préférer le jeune Aymen Sfaxi sur l’une des deux pointes.
16.000 spectateurs
Quant au forfait d’Iheb Msakni, la solution se nomme Slim Ben Belgacem. Pour ce qui concerne le poste d’arrière-gauche, Aymen Trabelsi est partant pour suppléer Ghazi Abderrazak encore indisponible.
En présence de 16.000 spectateurs (le match sera joué à guichets fermés), l’Etoile devra assurer au risque de se faire gronder par des supporters de moins en moins «tolérants». Dans ce climat assez excité, l’entraîneur est particulièrement visé. Sur ses gardes, il l’est sans doute car un faux pas donnerait raison à ses détracteurs, y compris parmi les dirigeants. D’après la rumeur, une solution de rechange est même sous la main.
Donnez votre avis