La cour pénale du tribunal de première instance de Sfax 2 a rejeté la demande de libération des accusés dans l’affaire de l’enseignante Faïza Souissi.
Le porte-parole des tribunaux de Sfax, Mourad Turki, a indiqué, dans une déclaration à l’agence Tunis Afrique Presse (Tap), hier, lundi 25 septembre 2017, que l’affaire a été reportée pour le 2 octobre prochain à la demande de la défense.
L’institutrice Souissi de l’école Okba Ibn Nafaâ à Sfax 1 a, par ailleurs, indiqué dans une déclaration à Kapitalis, aujourd’hui, mardi 26 septembre, que Samir Ben Amor, qui était conseiller principal de l’ancien président de la république par intérim, Moncef Marzouki, Mekki Jaziri, dirigeant de Nidaa Tounes, et une militante du parti islamiste radical Hizb Ettahrir sont parmi les avocats des 3 accusés.
La présence de Samir Ben Amor parmi les avocats des 3 extrémistes religieux, qui ont agressé Mme Souissi et l’on qualifiée de mécréante, n’a rien de surprenant, car cet homme a déjà défendu de nombreux extrémistes. Ce qui étonne, en revanche, c’est la présence, à ses côtés, d’un avocat de Nidaa Tounes.
E. B. A.
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