Tout en sentant des ondes positives à Sousse, qu’il trouve «magique», l’entraîneur du club Al Ahly craint le stade de Sousse, où les supporters sont très proches des joueurs.
L’entraîneur d’Al Ahly du Caire Hossam Al Badry semble s’être attaché à la Tunisie. Après la victoire de son équipe dimanche dernier, 24 septembre 2017, contre l’Espérance sportive de Tunis (EST), à Radès, il a décidé de rester sur place pour éviter un aller-retour Tunis-Le Caire inutile, l’intervalle entre le dernier match contre l’EST et la demi-finale aller de la Ligue des champions d’Afrique face à l’Etoile sportive du Sahel (ESS) n’étant que d’une semaine.
Installé à Sousse depuis hier, jeudi 28 septembre, après une première partie de préparation à l’annexe du stade d’El-Menzah, à Tunis, Al Ahly va continuer de peaufiner sa préparation en vue du match de ce dimanche 1er octobre.
Dans une déclaration aux médias égyptiens, Hossam Al Badry semble être très admiratif de Sousse qu’il qualifie de «magique», mais il ajoute que l’ambiance au stade de Sousse «sera très chaude».
«Dans ce stade, les gradins sont près du terrain», précise-t-il. Et d’expliquer: «C’est presque un stade à l’anglaise où les chants des fans arrivent rapidement sur le terrain. Ce n’est pas comme le stade de Radès où les ola des supporters se perdent dans l’espace de l’enceinte. Pour dire la vérité, je crains le stade Sousse parce qu’il y a un vrai public, des supporters très passionnés pour leur club».
Parlant de la préparation, l’entraîneur d’Al Ahly est «très satisfait» non seulement des commodités qui sont offertes par les dirigeants étoilés et les autorités régionales, mais aussi de l’enthousiasme de ses joueurs après la qualification pour les demi- finales. «Je ne sais pas mais il y a comme une onde très positive. Ici, à Sousse, il y a moins de pression des supporters. C’est bien pour la concentration des joueurs».
Al Ahly ne pourra pas compter, ce dimanche, sur deux joueurs titulaires précieux : le défenseur Hosam Ashour et l’attaquant droit Aymen Ahmed Sheikh, touchés à l’entraînement à Tunis.
Hassen Mzoughi
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