Me Kamel Boujah, avocat de l’homme d’affaires qui a porté plainte contre Samir El-Wafi, a révélé de nouveaux détails sur l’affaire.
Dans une déclaration au journal en langue arabe « Assabah News » publiée aujourd’hui, samedi 30 septembre 2017, Me Boujeh a indiqué que son client avait rencontré pour la 1ère fois le journaliste, en 2007, lors d’une soirée arrosée, et se sont, par la suite, liés d’amitié.
L’animateur de la chaîne privée El-Hiwar Ettounsi avait confié à son nouvel ami qu’il voulait quitter Hannibal TV en raison du faible salaire qu’il percevait et souhaitait ouvrir une société de production télévisuelle pour préparer des programmes et les vendre ensuite à des chaînes de télévision, explique l’avocat.
Pour pouvoir réaliser ce projet, Samir El-Wafi avait demandé à l’homme d’affaires, dont le nom n’a pas été divulgué, de lui prêter 63.000 dinars tunisiens (DT) et lui a remis, comme garantie de remboursement, un chèque (sans provision) d’une valeur de 30.000 DT et une facture de 33.000 DT.
Mais le journaliste n’a pas tenu la promesse de rembourser le client de Me Boujenah, qui a donc décidé de porter plainte, en 2009, contre El-Wafi.
La justice avait condamné El-Wafi par contumace pour 5 ans de prison et un mandat de recherche a été lancé contre lui. Il a été arrêté, par la suite, par la police mais a été aussitôt relâché suite à un coup de téléphone émanant d’une haute personnalité, poursuit l’avocat de l’homme d’affaires, ajoutant que le journaliste a été gracié, en 2011, dans cette même affaire d’escroquerie.
Fou de rage, l’homme d’affaires a de nouveau porté plainte contre El-Wafi et a, par ailleurs, découvert que ce dernier n’effectuait aucun enregistrement de ses possessions en son propre nom, a indiqué Me Boujenah.
Après avoir décroché un poste d’animateur à la chaîne privé El-Hiwar Ettounsi, El-Wafi n’a finalement remboursé que 5.000 DT des 63.000 DT qu’il devait à l’homme d’affaires, mais ce dernier a tenu à porter plainte une 3e fois à la justice pour escroquerie contre le journaliste, a encore raconté l’avocat du plaignant.
E. B. A.
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