Au 3e jour de la grève des taxis, à Tunis, certains chauffeurs ont préféré reprendre le travail, ce qui n’a pas plu aux grévistes qui ont agressés leurs collègues.
L’Union tunisienne des taxis individuels (UTTI) a même lancé un appel, mercredi 11 octobre 2017, pour calmer les esprits et rappeler que la grève entamée lundi dernier est pacifique et que les chauffeurs de taxis désireux de travailler ne doivent pas en être empêchés par leurs collègues.
D’ailleurs, un chauffeur de taxi, prenant part au rassemblement à Bab Alioua, a formé un nœud avec le drapeau tunisien et tenté de se pendre du haut d’un arbre. Ses collègues l’en ont empêché et l’UTTI a de nouveau appelé au calme.
Pour rappel, la grève a été décidée au lendemain du décès d’un chauffeur de taxi, jeudi 28 septembre, suite à un braquage, survenu à la rue Jean Jaurès, au centre-ville de Tunis.
Les grévistes revendiquent le droit de refuser de transporter les clients qu’ils estiment constituer une menace pour eux et demandent, également, la hausse des tarifs, la révision du système d’assurance et le bénéfice d’une amnistie fiscale.
Y. N.
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