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7e Orange Summer Challenge : Le coach Ayoub Kallel raconte son expérience

Ayoub Kallel.

Apprendre aux jeunes à bien défendre un projet devant un jury exigeant. Voilà la mission confiée par l’Orange Developer Center (ODC) à Ayoub Kallel.

Par Zohra Abid

Cette mission n’est pas aussi facile qu’on le pense, explique ce coach et formateur en process communication. Et pour cause: la plupart des jeunes sont de caractère timide et n’ont pas eu la chance de parler en public. Aussi risquent-ils, au moment de la présentation de leur projet, d’être paralysés par le trac et de perdre leur concours. Certains ont pourtant de très bons projets et doivent être en mesure de les présenter devant un jury.

L’avenir est dans la digitalisation

C’est ce qu’a expliqué Ayoub Kallel, lors d’un entretien avec Kapitalis, avant le vote direct pour élire les meilleurs projets, lors du concours de l’Orange Summer Challenge 2017 (40% pour le public et 60% pour les membres du jury), jeudi 12 octobre 2015, au Pavillon de la Soukra au nord de Tunis.

C’était en présence des ministres des Technologies de la Communication et de l’Economie numérique, Anouar Maârouf, et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Slim Khalbous, de Marouane Mabrouk, Pdg d’Orange Tunisie, de Thierry Millet, directeur général, et d’Asma Ennaïfer, directrice des Relations extérieures de la RSE et de l’innovation, ainsi que d’un public composé de technophiles et représentants de médias.

Ayoub Kallel a accompagné, tout comme les 4 marraines, les 17 jeunes de son âge faisant partie des 4 équipes concurrentes, qui ont travaillé sur la thématique de la monétisation des solutions innovantes.

L’art de communiquer

«Comme pratiquement tous les ingénieurs, les jeunes que j’ai coachés et formés ont, techniquement parlant, un excellent profil. Mais, ils ont souvent du mal à mettre en valeur leurs solutions et du coup, ils risquent de perdre. Car, pour espérer convaincre et gagner, il faut trouver les messages qu’il faut et les bien les transmettre en y mettant la manière», a souligné le jeune coach.

Au moment où les 7 concurrents présentaient leurs projets, Ayoub Kallel était très attentif à leurs mots et gestes. «On a travaillé sur les bases de la communication et sur les différents éléments du pitch. Il fallait  surtout leur apprendre comment faire appel aux différentes perceptions de l’audience. Puis on s’est attaqué au coaching individuel. Chaque groupe est composé de 4 jeunes ingénieurs et designers, sauf 1 qui en compte 5. Nous avons préparé les pitch en vidéo avant de s’attaquer au contenu, c’est-à-dire à la formulation des concepts», a ajouté le coach.

Marouane Mabrouk et Thierry Millet.

Il avait été contacté pour la 1ère fois, l’été 2017, par Karim Gharbi, responsable d’ODC, qui lui a confié cette tâche. Et l’expérience l’a passionné et en a également beaucoup appris.

Des métiers nouveaux se dessinent 

L’ODC a eu à travailler, au départ, avec de 120 stagiaires porteurs de projets, dont un premier groupe  de 25 a été sélectionné. Puis de sélection en sélection, on retenu les 4 projets et équipes finalistes: Fly’Yes, une plateforme s’intéressant aux associations caritatives, Let’s Play, une plateforme dédiée à la communauté des sportifs; Sghar Toon, application mobile ludo-éducative destinée à la petite enfance, et Flanci, une plateforme web et mobile dédié aux freelancers.

Les 17 jeunes porteurs de ces 4 projets ont bénéficié pour la première fois des APIs du Groupe Orange, en consommant du contenu mobile grâce au crédit téléphonique. Ils ont travaillé dur pendant les 2 mois d’été (juillet et août), mais dans une ambiance cool et conviviale.

Marouane Mabrouk et Asma Ennaifer.

C’est l’équipe du projet Flanci qui a finalement été primée lors du 7e Orange Summer Challenge. «D’ici 2040, il n’y aura plus, selon les Américains, de postes de travail fixes. En Tunisie, il existe aujourd’hui près  de 18.000 freelancers. Notre rôle est de présenter les opportunités professionnelles proposées par les entreprises que ce soit en Tunisie ou à l’étranger. Et d’un autre côté, les freelancers trouveront des offres qui correspondront à leurs aspirations», a exprimé, avec assurance, l’un des membres de l’équipe gagnante.

Les porteurs du projet Flanci qui ont réussi, et avec peu de mots, à séduire les présents, doivent cette réussite, ne fut-ce qu’en partie, au staff technique d’ODC, qui les ont encadrés et aux coachs, et notamment à Ayoub Kallel, ingénieur comme eux, qui a pratiquement leur âge et parle leur langage, et qui est actuellement patron d’une boîte de consulting et d’une autre dédiée à l’enseignement à distance, une plateforme TunisSchool www.tunischool.com, destinée aux élèves de tous les niveaux et aux enseignants toutes branches confondues.

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