Un médecin exerçant depuis 25 ans dans un hôpital de Tunis a été arrêté, le 17 octobre 2017, pour avoir effectué des avortements en dehors de tout cadre légal.
Cela fait un an que le médecin procède à des avortements dans des appartements, qu’il louait pour l’occasion, du côté des cités El-Khadhra, El-Menzah et El-Manar.
Ses patientes, pour la plupart des étudiantes mal informée et ne connaissant pas leurs droits, ont eu recours à lui, pour interrompre volontairement une grossesse non désirée et souvent hors cadre du mariage, au prix variant de 400 à 1.500 dinars.
Tarek Beji, secrétaire général du syndicat de la sûreté nationale, a indiqué, dans une déclaration sur Mosaïque FM, que le médecin mettait les fœtus dans des seaux qu’il recouvrait de plâtre avant de les jeter à Sebkha Séjoumi, à la lisière ouest de Tunis.
On notera qu’en Tunisie, l’interruption volontaire de grossesse est légal depuis 1973 et gratuite, à la demande de la femme dont la grossesse ne dépasse pas 3 mois, et ce dans le cadre du programme national de planning familial. Les femmes célibataires y ont également le droit.
Y. N.
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