L’ambassade d’Espagne et l’Instituto Cervantes à Tunis organisent la première du film documentaire ‘‘Vuelta a Casa’’ sur la réintroduction des gazelles de Cuvier en Tunisie.
Cette opération a été réalisée par le ministère tunisien de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche et le Centre supérieur d’études scientifique d’Espagne.
La projection aura lieu lundi 30 octobre 2017 à 16h00, à l’Instituto Cervantes de Tunis (120, av de la Liberté, Tunis Belvédère).
La gazelle de Cuvier est un mammifère herbivore appartenant à la famille des bovidés. Cette gazelle, originaire d’Afrique du Nord et du Sahara, est une espèce considérée comme rare par l’IUCN avec moins de 2 000 individus vivant à l’état sauvage.
La gazelle de Cuvier est une gazelle dont la taille se situe entre 95 et 115 cm de long, de 60 à 70 cm de haut pour un poids allant de 15 à 35 kg. La longueur de la queue est de 10 à 15 cm. Les deux sexes disposent d’une paire de cornes verticales et spiralées qui mesurent entre 25 et 33 cm de long.
Le pelage de la gazelle de Cuvier compte deux tons de coloration. Le dos, la tête et les jambes sont brun foncé contrastant avec une croupe et un ventre blanc. La queue est presque noire et le haut du nez comporte une tache noire visible. Le visage comporte des rayures noires, fuyant les énormes oreilles jusqu’au nez.
Au début du XXe siècle, la gazelle de Cuvier était relativement répandue dans les montagnes marocaines, ainsi qu’en Algérie et à l’ouest de la Tunisie. Cependant, en 1932, la population avait considérablement diminué et, en 1972, on ne retrouvait que quelques petits troupeaux dans les montagnes de l’Atlas. Actuellement, elle vit encore en petites populations au Maroc, en Tunisie et au nord de l’Algérie.
La gazelle de Cuvier occupe une grande variété d’habitat, tels que les forêts ouvertes de chêne, les forêts de pins, les prairies, les vignes et les plateaux désertiques pierreux. Elle se produit uniquement en haute altitude dans les montagnes de l’Atlas jusqu’à 2 600 m.
Le déclin de la gazelle de Cuvier dans la première moitié du XXe siècle a été causé par la chasse pour les peaux, sa viande et pour le sport. Actuellement, son déclin persiste à cause de la perte de son habitat pour l’agriculture et le pâturage du bétail.
Le Centre pour la faune saharienne à Almeria, Espagne possède la plus grande population captive de gazelles de Cuvier, mais il y en a d’autres comme en Amérique du Nord.
I. B.
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