La Tunisie abritera, la semaine prochaine, un Forum international de l’investissement (TIF-2017).
Cette conférence internationale, qui se tiendra les 9 et 10 novembre 2017, sera une occasion pour notre pays de mettre en avant l’amorce de la reprise économique.
Elle a pour objectif de mettre en exergue «la place importante de la Tunisie dans les chaînes de valeur mondiales», a indiqué, mardi 31 octobre, Khalil Laabidi, directeur général de l’Agence de promotion de l’investissement extérieur (Fipa, en anglais), organisateur de cet événement qui réunira 1200 participants représentant une quarantaine de pays.
Le TIF-2017 s’est également fixée pour buts de consolider la confiance des investisseurs, d’encourager et de mobiliser l’investissement étranger pour la promotion de l’initiative privée et du partenariat public-privé.
S’inscrivant dans la droite ligne du Forum Tunisie-2020, qui a réussi, fin novembre de l’année dernière, à mobiliser en deux jours des promesses de financement d’un montant global de 34 milliards de dollars (soit plus de 85 milliards de dinars tunisiens), le TIF-2017 «sera l’occasion, pour nous, de traduire [auprès des participants] en termes concrets les prémices de la reprise de notre modèle économique», déclare M. Laabidi.
En effet, il y a reprise et les résultats sont là: durant les 10 premiers mois de cette année, les investissements étrangers ont enregistré une croissance de 13,6%, dont 41,3% ont été injectés dans les industries manufacturières, un des principaux secteurs générateurs de nouveaux emplois dans notre pays.
«Notre seul souci, pour l’instant, c’est que le secteur pétrolier n’ait pas suivi la progression générale, puisqu’il a enregistré un recul de près de 9,3%», regrette le DG de la Fipa.
Pour Jalloul Ayed, président d’honneur du TIF-2017, le TIF-2017 «offrira à notre pays une nouvelle occasion pour mettre en avant les potentialités riches, variées et attractives dont il dispose et suscitera l’intérêt que la Tunisie mérite auprès des investisseurs nationaux et internationaux, ainsi qu’auprès de nos partenaires financiers.»
M. Ayed fonde sa conviction sur les nouvelles réglementations économiques tunisiennes, notamment sur le nouveau Code d’investissement et le plan de développement quinquennal 2016-2020.
La voie est toute tracée, selon l’ancien ministre des Finances: il s’agira pour la Tunisie de miser sur l’investissement dans les énergies renouvelables et les industries essentiellement basées sur «l’Internet des objets», les sous-systèmes physiques et les aptitudes cognitives.
«La Tunisie possède tous les atouts pour être un pôle logistique et technologique de tout le continent africain –un continent qui marque de plus en plus sa présence sur le radar des investisseurs à travers le monde entier», assure M. Ayed.
Marwan Chahla
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