Les enquêteurs de la police judiciaire de Paris (France) ont entendu la 2e femme qui accuse l’islamologue Tariq Ramadan de viol et d’agression sexuelle.
Selon un article publié, aujourd’hui, jeudi 9 novembre 2017, sur le site de la radio française Europe 1, la quadragénaire a raconté durant 6 heures aux enquêteurs le récit de l’agression qu’elle a subie, en octobre 2009, à l’hôtel Hilton de Lyon.
La victime, qui a préféré garder l’anonymat, a expliqué avoir échangé, durant 1 an, des messages avec le petit-fils de Hassan Al-Banna, fondateur de la confrérie des Frères musulmans, pour lui demander des conseils religieux.
Elle finit par rencontrer l’islamologue genevois dans la suite de son hôtel habituel. Dès qu’elle est entrée dans la chambre de Ramadan, ce dernier lui saute dessus.
«D’après la victime, Tariq Ramadan fait valser les béquilles sur lesquelles cette femme souffrant d’un handicap aux jambes s’appuie, il la viole à plusieurs reprises, la frappe à la poitrine, au visage, dans le ventre, ou encore la traîne par les cheveux jusqu’à la salle de bains», a indiqué le journal, ajoutant : «La femme a fourni aux enquêteurs plusieurs documents et certificats médicaux établis à l’époque, et attestant des violences subies. Son avocat s’attend à de longues investigations».
En réaction à ce scandale, Tariq Ramadan avait dénoncé, en octobre dernier, sur son compte Facebook, la campagne de calomnie lancée contre lui.
Ses avocats avaient même accusé l’essayiste française Caroline Fourest d’être derrière cette campagne. Or, celle-ci affirme avoir des preuves solides sur les agressions sexuelles et les viols commis par le Genevois de 55 ans.
Rappelons que l’université d’Oxford (Grande-Bretagne) a mis en congé l’islamologue et professeur d’études islamiques contemporaines suite au 2 plaintes pour viol déposée en France et une 3e pour abus sur mineures en Suisse.
E. B. A.
Donnez votre avis