Le «peuple» du Club africain attend le messie.
La réunion des anciens présidents du Club africain (CA) tenue hier, mercredi 8 novembre 2017, a confirmé les appréhensions : il n’y a rien de nouveau pour sortir de la crise.
Aucune candidature n’a été enregistrée pour la prochaine assemblée générale du dimanche 12 novembre, sachant que le dernier délai pour le dépôt des candidatures a été fixé à aujourd’hui, 9 novembre.
Les anciens dirigeants, qui ne sont pas nés de la dernière pluie, ont passé leur temps à parler de la situation du club, mais le flou reste total quant à une solution à la crise.
Les futurs prétendants à la présidence veulent, avant de poser leur candidature, que Slim Riahi confirme par écrit sa position quant à son argent injecté depuis 2012 dans la trésorerie du club et qu’il «prétend» ne pas réclamer. Cela ne suffit pas, estiment les concernés, qui demandent une attestation écrite sur l’honneur stipulant qu’il en fait don au club.
D’autre part et en cas d’absence d’un rapport financier, il sera très peu probable de voir une personne se présenter à la présidence.
Le CA risque ainsi de se retrouver sans président après la démission de Slim Riahi, ce qui devra conduire à la convocation d’une nouvelle assemblée générale élective.
H. M.
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